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  • : Le blog de sarah
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  • sarah
  • mère comblée de 5 enfants, passionnée par le maternage et le naturel.
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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 14:43

 

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Beaucoup de femmes se sentent plus en sécurité pour accoucher dans une structure hospitalière. Cependant elles veulent pour elles et leur enfant à naitre un accompagnement respectueux et non hyper-médicalisé. C’est pourquoi le projet de naissance permet de mettre par écrit ses choix quant aux conditions dans lesquelles on souhaite voir venir au monde son enfant.

 

 

Le projet de naissance est un document dans lequel les parents consignent les actes médicaux qu’ils veulent éviter tels qu’épisiotomie, monitoring en continue, perfusion d’ocytocine et leur préférence sur tous les aspects de l’accouchement, positions, musique, soins du bébé…

 

A quoi sert le projet de naissance ?

  • communiquer avec l’équipe médicale : C’est un moyen de connaitre les pratiques médicales, de poser ensemble les limites de ce qui est acceptable pour les parents comme pour le personnel soignant. Il s’agit donc d’une négociation cordiale et respectueuse de part et d’autre.

 

  • Réfléchir sur ses souhaits : Le projet de naissance permet aux  futurs parents de se projeter au moment de la naissance de leur enfant. C’est l’occasion  de réfléchir sur ce qu’ils souhaitent et ne souhaitent pas et de réfléchir aux actes médicaux protocolaire et leur conséquences afin d’exprimer ses désirs en tout état de cause.

 

  • Exprimer ses choix avec son conjoint : Approfondir ensemble tous les aspects de l’accouchement est essentiel pour élaborer son projet. Cela permet à la maman de poser ses limites tout en sachant qu’il peut y avoir des impondérables et que dans ce cas le papa sera là pour faire respecter au mieux les désirs de sa femme. Le papa peut exprimer la place et le rôle qu’il souhaite avoir ce jour-là. Le principal est d’avoir réfléchi au plus d’aspects possibles avant pour rester acteurs à tout moment, même dans les imprévus.

 

Les points à aborder avec la maternité :

 

  • Les personnes présentes : Le papa, sa maman, une sœur, une amie, une doula ? qui voudriez-vous auprès de vous ce jour-là ? combien de personnes peuvent être présentes ? Désirez-vous un nombre limité de personnel? Si vous donnez naissance dans un centre hospitalier universitaire ou une maison de naissance, êtes-vous à l’aise d’avoir des stagiaires dans l’équipe soignante? Si vous avez déjà des enfants, aimeriez-vous qu’ils soient présents durant une partie ou toute la naissance?

 

  • • Le travail avant la naissance: Se déplacer, bouger son bassin sur un ballon, prendre une douche, un bain, diminue grandement les sensations douloureuses. Pour que cette liberté de mouvements soit possible, l'utilisation du monitoring ne devrait pas être en continu et obliger  la maman à rester allongée. Le monitoring intermittent permet au personnel soignant d’évaluer le bien-être du bébé de façon non-interventive en utilisant un dispositif manuel  pour écouter son cœur pendant et après quelques contractions, ce qui suffit pour assurer la sécurité du bébé pendant le travail et la naissance.

 

 

  • La douleur : Quelle est votre approche pour gérer la douleur? Aimeriez-vous que l’on vous propose uniquement des méthodes alternatives, (massages, homéopathie, tisanes,  acupuncture, vocalisations, visualisation…) des médicaments (narcotiques, gaz anesthésiants, anesthésie locale, péridurale) Tout médicament comporte des risques potentiels pour vous, votre bébé et le déroulement de l’accouchement, et vous devez les connaître avant le début du travail pour être en mesure de faire un choix éclairé.

 

  • Boire et manger : La plupart des hôpitaux interdisent toute nourriture ou breuvage. Les principales raisons sont la prévention des nausées et des vomissements durant le travail ainsi que le risque d’aspiration en cas de césarienne d’urgence. On sait maintenant que le jeûne n’empêche en rien les nausées ou vomissements. De plus le travail fourni à ce moment-là est le plus éprouvant qui soit et la maman a donc besoin de se sustenter afin de donner un maximum d’énergie à son corps. En ce qui concerne le risque de césarienne d’urgence, si elle s’avérait indispensable elle se ferait sous péridurale et ne nécessiterait aucunement une aspiration. Il n’existe donc aucune évidence pour justifier l’interdiction de manger ou boire.

 

  • Les intraveineuses : L’usage routinier des perfusions durant le travail ne se justifie pas puisqu’elles ne procurent pas la nutrition et l’énergie qu’apportent la nourriture et les breuvages. De plus elles limitent la mobilité et occasionnent gène et inconfort.

 

  • L’examen du col : Les touchers vaginaux permettent d’évaluer l’avancé du travail en renseignant sur la dilatation du col et la présentation du bébé. Toutefois, pratiqués de manière trop fréquente, ils obligent la future maman à s’allonger sur le dos ce qui peut être douloureux. Les résultats peuvent être décevants et ralentir le déroulement du travail. Si la poche des eaux est percée, l’examen du col peut entrainer des infections ce qui peut avoir des conséquences sur la santé de la maman et du bébé.

 

  • La mobilité : La liberté de mouvement est primordiale pour le bon déroulement de la naissance. La position verticale permet au bébé de se positionner correctement dans le bassin et facilite sa descente. Le fait de pouvoir se déplacer et d’adopter des positions confortables aide à gérer la douleur des contractions tout en facilitant le travail. Lors de l’expulsion, les positions accroupies, à genoux, à quatre pattes sont les plus adaptées et les plus confortables. De plus elles réduisent les risques de déchirures du périnée.

 

  • Rupture artificielle de la poche des eaux : Bien souvent les sages-femmes percent la poche des eaux dans le but de raccourcir le travail ou d’en corriger une mauvaise progression. Elles évaluent également le bien être du bébé par l’absence ou non de méconium dans le liquide amniotique. Cependant cette pratique comporte des risques tels que détresse fœtale, infections, sortie du cordon avant le bébé et des inconvénients dû  à l’augmentation de l’intensité des contractions et donc de la douleur.

 

  • Accélérer le travail : Les méthodes pour accélérer le travail ou raccourcir la phase de poussée sont la rupture de la poche des eaux, l’ocytocine en intraveineuse, la ventouse, les forceps et la césarienne. Bien souvent ces interventions non indiquées sont là uniquement pour que la durée du travail rentre dans les « normes ». Il existe des moyens naturels et efficaces comme la marche, la stimulation des mamelons, l’acupuncture, l’homéopathie, les tisanes… qui ne comportent aucun risque si toutefois il s’avérait nécessaire d’accélérer la progression du travail.

 

  • L’épisiotomie : Le périnée est conçu pour s’étirer considérablement lors du passage de la tête du bébé. Cependant certains périnées moins élastiques tendent à se déchirer. Afin de prévenir ce risque, les maternités ont parfois recours à l’épisiotomie, incision pour élargir l’ouverture du vagin. Cette pratique, outre le fait qu’elle ne réduit pas le risque de déchirures, en génère souvent des  plus graves et    accentue les risques d’infection. On peut prévenir et réduire l’incidence de déchirures avec la poussée instinctive (la maman pousse en réponse à une envie irrésistible qu’elle ressent plutôt qu’à la demande de la sage-femme.) Avec les positions accroupies, à quatre-pattes ou sur le côté. Avec des massages durant la grossesse.

 

  • La poussée dirigée : l’utérus est capable sans aide ou effort de la mère d’accomplir la majeure partie du travail de poussée. Pourtant notre culture veut que dirigée par l’équipe médicale et bien souvent sous péridurale, la mère contribue à l’effort de poussée. Elle doit sans en ressentir l’envie e qui peut causer de l’épuisement et une détresse fœtale. La poussée mal adaptée peut induire traumatismes au périnée et hémorroïdes.

 

  • La naissance du bébé : Aimeriez-vous aller chercher votre bébé vous-même ou que se soit votre conjoint qui l’accueille et le place sur votre poitrine ? Préférez-vous que ce soit la sage-femme ou le médecin? Aimeriez-vous avoir un miroir pour voir la naissance?

 

  • Le cordon : A la naissance le cordon ombilical, toujours relié au placenta est chargé de sang riche en fer et autres minéraux, c’est pourquoi avant de le pincer et de le couper il est important d’attendre qu’il est cessé de battre. L’enfant reçoit ainsi de meilleures réserves de fer ce qui diminue les risques d’anémie durant la première année de vie.

 

  • Soin du bébé : Si tout va bien la plupart des soins pour le

bébé peuvent être remis à plus tard. Il est plus important que l’on vous laisse seule avec votre conjoint pour faire connaissance avec votre bébé en savourant en peau à peau sa première tétée.

L’aspiration est un acte intrusif et douloureux qui perturbe le réflexe de succion. Il est donc inutile lorsque le nouveau-né est en bonne santé.

L’examen de l’anus est inutile car il suffit d’observer dans les premières heures la survenue du méconium pour s’assurer qu’il n’y a ni imperforation ni obturation.

Pour réchauffer le bébé en cas de nécessité, votre chaleur associée à une serviette chaude est le meilleur moyen.

Les collyres antibiotiques sont inutiles en pratique de routine d’autant plus qu’ils perturbent le contact visuel  mère-enfant en brouillant la vue du bébé.

 

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